L'armée de Terre me commande un meuble particulier pour y mettre le drapeau d'un régiment d'infanterie. Cela me fait très plaisir car je suis un ancien militaire.

Voilà le dessin du projet.

Le débit est fait.

Ainsi que le corroyage.

Collage des pieds.

Les moulures grand-cadres sont poussées.

Les pieds.

Traçage.

Tu vois Matthieu, ta scie sert !

Je choisis de faire les tenons à la scie et à la toupie.

 Pas facile ces coupes d'onglet. Chevillage borgne.

L'atelier.

Collage d'alaises.

La devanture du tiroir invisible.

 Débit du placage de façade.

 Les alaises sont collées. Rabot à dent passé.

Prêt à plaquer.

 Traçage des épaulements.

Double et triple tenons.

Les alaises sont prêtes.

Le tout est de laisser les bois libres de travailler  tout en  les maintenant.

 Pose des parcloses.

 Rainurage sur chant oblique.

Puis la marqueterie commence : par superposition.

Plaque au chassis. C'est dommage, moi qui suis ébéniste je ne m'en sert pas souvent.

Raclage.

Ce buis est sec, je l'ai depuis trente ans. (donné par Agnès de G.)

Les chants sont dressés à la varlope en retournant le placage l'un après l'autre. Ainsi, les joints sont parfaits.

Noyer, ébène et buis.

 De petits taquets en peuplier empêcheront le placage de glisser.

Affleurage à la râpe.

Acajou, amarante, houx, ébène et buis.

C'est livré, merci pour l'aide au montage ! Le drapeau est en place. Une autre fois, il faudra compléter les insignes qui manquent et les décorations.

Merci mon colonel !

C'est une commande originale : sept portes-manteaux à fabriquer en chêne. J'en fabrique un supplémentaire pour moi.

Voilà le modèle demandé.

Relevé et fabrication des gabarits.

Traçage.

Après découpe à la ruban.

Dressage au bouve-tout.

Cette partie est très fragile. Je la renforce avec un tourillon.

La planche qui servira de support est toupillée. La main fera le reste.

Le huitième pour mon chapeau.

Il y a environ 18 ans, j'avais fabriqué cette marqueterie pour m'entraîner pour un projet avec Matthieu (ébéniste). Je ne l'avais jamais plaqué. Je décide donc d'en faire un coffret.

C'est du placage scié de merisier de meilleur qualité que le placage tranché ou déroulé.

Ouverture de la boite en deux à la toupie.

Pas de charnières, mais un système d'ouverture-fermeture très simple.

Les coupes sont reprises à la boite à recaler.

Cadeau pour Vanina.

Dans une dépendance de la fin du XVIIIème siècle , je dois restaurer les lambris en châtaignier.

Je commence par  fabriquer de nouveaux chambranles.

Restauration de portes de placards.

Les xylophages ont fait des ravages.

Dans un manoir, je dois remplacer cette porte qui a fait son temps. (pour un commun)

Voilà un modèle qui m'a été donné et qui convient bien. Fait au XVIIème siècle probablement.

Le débit commence.

J'ai fait tourner par Julian deux tubes pour éviter l'usure des bois.

Le modèle de clou est celui de la porte d'époque.

Les clous en bois ne sont pas enfoncés définitivement. Certaines lames sont parallèles mais pas toutes.

La tête des clous est finie irrégulièrement et les clous ne sont pas alignés volontairement. Finition au rabot.(pas de ponçage.)

Je scie l'autre extrémité sur deux centimètres environ.

Puis je démonte la porte pour la remonter, l'ajuster, la recouper planches par planches car elle est lourde et je suis seul.

La cale en frêne est provisoire.

J'enfonce maintenant de petits coins en chêne

et j'affleure le tout.

Porte en chêne faite pour durer un siècle et plus si elle est entretenue.

Pour lire pendant le petit déjeuner, je veux avoir les mains libres, aussi je me décide à prendre le temps (pas facile) de me fabriquer un petit "porte missel" dont le modèle se trouve dans le "Jamin". Celui-ci est réalisé en noyer, une petite planchette "bien sur quartier."

Il faut descendre le trait à la scie finement et bien droit.

Pour l'évidement, il faut fabriquer de petits ciseaux du genre tranchet (pour la marqueterie) très très fin.

Le voilà terminé et ciré. Une seule pièce de bois sans aucun collage.

En 2008, on me demande de fabriquer une petite porte pour une ville d'Italie du nord. J'ai perdu toute les photos de la fabrication. C'est Jean-François SIMON sculpteur à Plouer-sur Rance qui a sculpté la frise. Vous allez voir la suite de son travail. Pour ma part, je précise que j'ai fait le travail de menuiserie ainsi que les plans techniques tout cela en concertation avec Andrèa et Luisa  Masciantonio (architectes en Italie).

La pose est terminée. La porte est en chêne.

Dans un château construit vers 1900, je dois redessiner et fabriquer un décor disparu. Les traces visibles sur le mur me donnent quelques indications.

Sur le sol, j'ai l'épaisseur des pieds droits de la cheminée et le profil des socles.

Je ne retrouve pas l 'élévation du projet dessiné. (plus tard) Je commence par l'anse de panier.

Collage.

Dressage.

Toupillage avec la toupie horizontale ou "moulurette". Pas facile.

Toupillage des moulures à l'arbre.

Puis des rainures.

Arasement à la scie.

Coupe d'onglet à la boite.

Toupillage des rainures.

Les coupes mixtilignes sont faites. Je procède ainsi : scie sauteuse pour dégrossir, puis avec de la craie je frotte un champ,puis je mets au contact les pièces de bois et j'enlève la craie déposée à la râpe ou au wastringue.

Il me semble avoir choisi une anse de panier à 5 centres. La plus belle étant à 11 centres.

Puis, c'est le tour des traverses cintrées dont la moulure est faite à la "moulurette".

Traçage des montants.

Mortaises

Découpe des épaulements au chevalet.

Les "chandelles" servent à coller les panneaux ou autres, à cheviller...

Le dessin de la corniche.

Les coupes d'onglet ne sont pas faciles à faire.

Mise en teinte du premier panneau à l'extrait de cassel.

 J'ai retouvé le dessin du projet. Les moulures sont choisies d'après les lambris existants.

Traçé du cintre de la cheminée.

Gabarit qui permet de tracer sur le plateau de chêne.

Collage du dessus.

La pose commence.

Puis ciré, lustré.

On me demande de fabriquer du mobilier dans un oratoire. Je commence par des bancs. Le bois retenu est du frêne. Très beau bois visuellement, bonne odeur, mais seulement à l'intérieur.

C'est le débit.

Le corroyage est fait.

Collage à dent de scie (ou à dent de requin pour Matthieu)

Je colle le banc de 3 mètres en plusieurs fois.

Le dessin de la courbe du côté du banc.

Je pose le dessin sur mon gabarit (contre-plaqué) et suis le profil avec mon trancher.

Découpe du gabarit au chevalet.

Reprise du chant (bien d'équerre) avec un contre-plaqué cintrable sur lequel est fixé le papier de verre. Pour contôler la courbe, se baisser au raz du contre-plaqué.

Dernier collage.

Le gabarit est vissé aux endroits où les marques des vis se se verront pas, c'est à dire sur les joues des tenons et sur le champs du côté.

Dressage.

Défonçage des entailles ou mortaises.

Exécution des tenons avec épaulement biais.

Collage

On me commande un piédestal pour y placer la statue de saint Vincent Ferrier pour la cathédrale de Vannes.

Le débit et le corroyage sont faits.

Après toupillage.

Les rainures sont poussées.

Collages

Mortaises et tenons.

Exécution des épaulements à la scie.

Puis, je pousse les feuillures en butée.

Les panneaux ont été collés puis calibrés et feuillurés.

Montage.

Chevillage.

Défonçage fait pour recevoir la base et le dessus.

Je colle des renforts aux angles pour éviter que les coupes baillent un jour.

C'est ciré à chaud, lustré.